Divine Lumière De L'Au Delà
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Divine Lumière De L'Au Delà

ésotérisme
 
PortailAccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à ...
Voir le deal

 

 Sainte Roseline de villeneuve

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




Sainte Roseline de villeneuve Empty
MessageSujet: Sainte Roseline de villeneuve   Sainte Roseline de villeneuve Icon_minitimeDim 16 Jan 2011 - 20:39

Sainte Roseline de villeneuve Sainte10

Sainte Roseline naquit le 27 janvier 1263 au château des Arcs, fille d'Arnaud II de Villeneuve, seigneur des Arcs, de Trans, de La Motte et d'Esclans, et de Sibylle Burgole de Sabran (illustre famille d'origine espagnole venue en Provence en 1112 à la suite de Raymond Béranger, comte de Provence.)

À la mort de sa mère, son père la confia à son cousin (Saint) Elzéar de Sabran et à son épouse (la bienheureuse) Delphine.
De retour aux Arcs, elle fréquentait assidûment la Chartreuse de La-Celle-Roubaud, placée sous la direction de sa tante Jeanne de Villeneuve, prieure du couvent.
Un peu plus tard, Josselin, évêque d'Orange, rentrant d'un pèlerinage à Rome, la conduisit au couvent de Saint-André-de-Ramires où elle devait entrer comme novice.
De passage à Aix, elle y rencontra pour la première fois Jacques Duéze qui devait devenir son grand protecteur, comme évêque de Fréjus, puis comme pape, sous le nom de Jean XXII.

Envoyée à la Chartreuse de Bertaud pour y poursuivre ses études, elle fut admise comme professe le jour de Noël 1280. En 1285, elle fut renvoyée à La Celle-Roubaud où en 1288 elle reçut de l'évêque de Fréjus la consécration de diaconesse. En 1300, elle fut choisie pour succéder, comme prieure, à sa tante Jeanne de Villeneuve.

Elle mourut, à l'âge de soixante-six ans, au mois de janvier 1329.

Le corps fut d'abord enterré dans le cimetière du couvent, une première exhumation eut lieu le 11 juin 1334, premier dimanche de Pentecôte, à la demande de Jean XXII sous la direction d'Elzéar de Villeneuve, évêque de Digne. Le corps de la sainte apparut, miraculeusement conservé, sans aucune trace de décomposition ; les yeux conservaient tout leur éclat. Elzar de Villeneuve parvint à les extraire de leurs orbites pour les placer dans un reliquaire et les exposer la vénération du peuple. Le corps fut porté jusqu'à la chapelle La Celle-Roubaud et placé derrière une balustrade qui le protégeait contre les profanations.

En 1344, translation du corps dans une chapelle fermée : il est placé sur l'autel.

En 1360, nouvelle translation du corps dans une châsse aux parois de verre au travers desquelles les pèlerins pouvaient le contempler.

Vers le milieu du XVe siècle, le couvent fut dévasté par une bande de pillards ; les religieuses avaient auparavant pris la précaution de cacher le corps. À la suite d'un nouveau miracle, le corps de la sainte fut retrouvé en bon état de conservation. La dépouille fut déposée dans un cercueil de bois doré et placée dans une châsse à côté du chœur.

Du XVIe siècle à la Révolution française, les Franciscains de l'Observance assurèrent la garde des reliques qui leur avait été confiée par une bulle du 7 octobre 1499 du pape Alexandre VI.

La châsse ne semblant pas assez belle, une nouvelle translation eut lieu le dimanche 20 octobre 1657. Le corps de Roseline fut déposé dans la nouvelle châsse, offerte par l'abbé Charles de Villeneuve, prieur des Arcs, placée à gauche du maître-autel, place plus commode pour les fidèles qui viendraient la prier.

En 1835, le corps fut, une nouvelle fois, transféré dans un monument de marbre blanc laissant voir la sainte de la tête aux pieds, à travers une grande ouverture vitrée.

En 1883, les yeux de la sainte furent placés dans un nouveau reliquaire d'orfèvrerie, orné d'émaux.

En 1894 les Chartreux, alertés par le curé Besson, firent procéder à un minutieux traitement du corps pour le mettre à l'abri de la destruction par les insectes. Le 6 juillet, le corps de la sainte fut transféré dans la nouvelle châsse, où il repose encore de nos jours, dans le bas-côté droit de la chapelle.

Après de récents travaux de conservation, la dépouille mortelle de sainte Roseline, revêtue de son habit de Chartreuse, avec l'étole et le manipule, demeure exposée.

Elle symbolise la perfection des vertus cartusiennes d’humilité, de pureté et de charité.
Revenir en haut Aller en bas
 
Sainte Roseline de villeneuve
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Sainte Helene
» Sainte Barbe
» Sainte Philomène
» Sainte Lucie
» Sainte Rosalie

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Divine Lumière De L'Au Delà  :: LES SAINTS ET SAINTES-
Sauter vers: